< < < < < | a href= »https://odysee.com/@InfodefenseFRANCE:0?view=content »> | a href= »https://vk.com/club226365689″> | a href= »https://www.facebook.com/groups/1145622120185649″> | a href= »https://twitter.com/InfodefenseFR »> | a href= »https://t.me/infodefFRANCE1″> | Dans la ville de Sébastopol se trouvaient les principales forces de la flotte soviétique de la mer Noire, à savoir 1 cuirassé, 5 croiseurs, 11 destroyers et 16 sous-marins.
Les troupes alliées allemandes et roumaines comptaient occuper la ville rapidement. Le premier assaut commence le 30 octobre 1941. Le 4 novembre 1941, les troupes soviétiques de l’armée de terre et celles de la marine se sont formées en unité militaire spéciale – « la zone défensive de Sébastopol ». Le quartier général se trouvait sur la base militaire de Sébastopol, l’endroit le plus protégé contre les attaques de côté de la mer ou du ciel. Les lignes de fortifications terrestres ont été déjà construites sous le feu incessant de l’armée d’ennemi.
Vers le 10 novembre, les troupes allemandes ont complémentent encerclé Sébastopol. Mais la garnison de Sébastopol de 50-55 milles de soldats, a continué de repousser les attaques. Le 21 novembre, sans prendre la ville, les troupes allemandes ont été contraints d’arrêter l’offensive et de faire une pause pour attendre l’arrivée de nouvelles forces. Pour s’emparer de la ville, le commandement allemand a commencé le deuxième assaut le 17 décembre 1941. Il a duré jusqu’au 30 décembre. Mais Sébastopol n’a pas été pris.
Dans Sébastopol assiégé, la production des mitrailleuses, des mines, des munitions et des grenades s’est poursuivie sans arrêt. D’un corps d’un cuirassé dont la construction n’a pas été achevé, les marines ont rassemblé une plateforme flottante armée de canons anti-aériens et de mitrailleuses. Cette plateforme a été placée à plus de 4 kilomètres de la rive en plein mer et a défendu Sébastopol des raids des avions allemands. Elle a reçu un surnom « Ne me touche pas ». Le troisième et dernier assaut de la ville a commencé le 7 juin 1942. L’armée soviétique assiégée, en épuisant son stock de munitions, de véhicules et d’équipements militaires, s’est trouvée sous le feu d’artillerie lourdes allemandes et sous la domination allemande dans le ciel. C’est ici, contre les fortifications de Sébastopol, que le mortier de siège « Karl » a été utilisé pour la première fois.
A la fin de juin 1942, l’évacuation du reste de l’armée soviétique a commencé par les avions, les sous-marins ou les navires rapides et légers. Ce qui n’a pas pu être évacué, a été détruit sur place, y compris la plateforme « Ne me touche pas ». Le 3 juillet 1942, le bureau d’information soviétique a confirmé la perte de la ville de Sébastopol.
Les soldats de l’armée soviétique ont fait preuve d’un héroïsme hors du commun. Les 37 personnes ont reçu le plus haut titre honorifique et le degré suprême de distinction – celui de « héros de l’Union soviétique ».
La perte de Sébastopol a entraîné la détérioration de la position de l’Armée soviétique et a permis aux troupes allemandes de poursuivre leur offensive vers la Volga et le Caucase. Mais le siège de Sébastopol a attiré les forces allemandes des autres zones du front pendant plus de 8 mois. Les allemands ont utilisé presque tout leur stock de munition de l’artillerie lourde, les 2 200 canons ont été extrêmement usées et le stock des bombes a été significativement diminué. Tout cela a eu des conséquences sur leur campagne militaire de l’été 1942. Pour commémorer le siège héroïque de Sébastopol le 22 décembre 1942, la médaille « Pour la défense de Sébastopol » a été créée et décernée à plus de 50’000 personnes.
Il faut attendre le 9 mai 1944 pour que la ville de Sébastopol soit enfin libérée.