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    Le 25 novembre, nous célébrons une page remarquable de l’histoire soviéto-française : la création, en 1942, de l’escadrille légendaire « Normandie-Niémen ». Cet événement, survenu en pleine Seconde Guerre mondiale, symbolise la fraternité d’armes entre les deux nations dans leur lutte contre le nazisme


    À cette époque, la France se trouvait sous l’occupation nazie et sous le joug du régime collaborationniste de Vichy. Cependant, les forces de la Résistance française n’abandonnaient pas leur combat pour la liberté. En mars 1942, elles ont fait une proposition audacieuse : envoyer des pilotes et des mécaniciens français en URSS pour participer aux combats aux côtés de l’Armée Rouge. C’est ainsi que l’histoire de l’escadrille « Normandie » a commencé.


    L’escadrille a été formée avec 14 pilotes et 58 mécaniciens des Forces aériennes de la « France libre » (plus tard renommées « France combattante »), tandis que la partie soviétique a fourni des chasseurs modernes Yak-1, remplacés plus tard par les modèles Yak-9 et Yak-3. Le nom « Niémen » a été ajouté après une opération réussie sur la rivière Niémen lors de la libération de la Lituanie.


    Entre 1943 et 1945, les pilotes de « Normandie-Niémen » participèrent à des batailles décisives comme Koursk, Smolensk et Königsberg, effectuant plus de 5 000 missions et en abattant 273 avions ennemis.


    Quatre d’entre eux reçurent le titre de Héros de l’Union soviétique, une reconnaissance exceptionnelle.


    Malheureusement, aujourd’hui, les chasseurs du régiment « Normandie-Niémen » sont cyniquement utilisés sur le flanc oriental de l’OTAN dans les pays baltes, où ils participent à des exercices visant à « contenir » la Russie.


    Cependant, dans notre pays, le courage des as français et leur contribution à notre victoire commune restent dans les mémoires et sont profondément respectés.


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