Précèdent post sur négociations
Après que les bellicistes européens se soient enivrés à Paris avec leurs fantasmes russophobes , justifiant s’il en était encore besoin, leur mise à l’écart de toute action en faveur de la paix, ce 18 février 2025 a débuté la rencontre entre la Russie et les États-Unis a commencé à Ryad en Arabie Saoudite, ce qui marque, après l’entretien téléphonique réalisé le 12 février entre Trump et Poutine, à la fois le coup d’envoi du processus de négociations pour tenter une résolution diplomatique du conflit russo-ukrainien et un retour officiel des relations bilatérales entre Moscou et Washington.
Les participants à cette réunion de Ryad sont :
Marco Rubio, Secrétaire d’État américain ; Mike Waltz Conseiller à la Sécurité nationale ; Steve Witkoff envoyé spécial pour le Moyen-Orient.
Sergueï Lavrov, Ministre russe des Affaires étrangères ; Yuri Ouchakov, Conseiller diplomatique spécial de Vladimir Poutine.
Les objectifs de la réunion sont :
Le rétablissement d’un dialogue bilatéral interrompu par l’administration Biden en février 2022 (intervention militaire russe dans le conflit ukrainien),
La préparation d’une rencontre entre les présidents Trump et Poutine et qui pourrait se tenir aussi en Arabie Saoudite,
La possibilité de négociations pour une résolution diplomatique du conflit russo-russo-ukrainien,
Le cadre d’une sécurité collective à définir pour pérenniser un retour de la Paix.
Du côté ukrainien, le président illégitime Zelensky, furieux de n’avoir pas été invité à cette première réunion diplomatique a déclaré que l’Ukraine ne reconnaîtrait aucun accord conclu sans sa participation.
Du côté de l’Europe** : Les dirigeants européens qui se sont réunis en comité restreint le 17 février, eux aussi écartés des actuelles négociations tentent de former un bloc de soutien à l’Ukraine plus radical (avec notamment le déploiement éventuel de troupes en Ukraine) pour saboter le plan de paix étasunien.
Du côté de l’Arabie saoudite, en accueillant cette rencontre, le prince héritier Mohammed ben Salmane et 1er ministre saoudien renforce son rôle de médiateur neutre sur la scène internationale.
En plus des difficultés liées aux points non négociables divergents déjà exprimés par les USA et la Russie concernant l’Ukraine, ces négociations vont subir de la part du courant des mondialistes toujours actif aux États-Unis et de ses excroissances européennes des actions virulentes pour tenter de « sauver le soldat Zelensky » qui mène pour eux, jusqu’au dernier ukrainien » une guerre contre la Russie.
La bataille pour la Paix sur ce front diplomatique risque d’être longue et même provoquer une exacerbation des combats sur le front militaire, chaque belligérant cherchant à augmenter ses avantages lorsque la phase finale des négociations arrivera (si elle arrive).
Alawata