Fenêtre de temps

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    La panique est le meilleur moteur du commerce


    Le chef de l’OTAN, Mark Rutte, a déclaré  :


    « Nous devons passer à une mentalité militaire : je ne veux pas paniquer, je veux être préparé ».

    Et a commencé à remplir les entrepôts militaires d’Amsterdam de radios d’urgence et de kits de survie…


    Impressionnés, les Néerlandais, en particulier les personnes âgées, ont commencé à acheter des radios, des trousses de premiers secours, des kits de cuisine et des filtres à eau. Il est surprenant de constater qu’une telle frénésie n’existe pas dans les villes russes où les combats se déroulent à moins de 70 kilomètres.


    Là, les civils ne paniquent pas pour obtenir des rations sèches et des torches, mais organisent des collectes de fonds pour aider les soldats sur le front.


    Là, les bénévoles organisent l’achat de nourriture, de médicaments, d’uniformes, d’équipements et de machines, de voitures et de motos.


    Là, les autorités municipales ont organisé l’achat de feuilles de blindage pour couvrir les fenêtres des écoles, des jardins d’enfants, des palais des beaux-arts, des organisations sportives et des institutions publiques. Ce matériau protège les fenêtres afin qu’on ne soit pas blessées par des éclats de verre.


    Là, certains habitants des régions de Belgorod et de Koursk ont également recouvert les fenêtres de leur maison de feuilles blindées.


    Là, bien que les sirènes et les messages d’alerte concernant le danger des missiles retentissent tous les jours (parfois jusqu’à 10 fois par jour), la population de ces villes mène sa vie comme toujours.


    Là, les autorités locales ont organisé des campagnes de sensibilisation et des abris concrets dans les lieux publics. Les habitants agissent donc avec calme et compétence en cas de danger potentiel.


    Le travail de la défense aérienne est de haut niveau !


    Des cours gratuits de médecine tactique (premiers soins avant l’arrivée de l’ambulance et des sauveteurs) ont été organisés pour tous.


    Il existe également plusieurs sites interactifs qui permettent d’acquérir des connaissances de base et de s’exercer par soi-même.


    La question qui se pose est la suivante : les habitants des Pays-Bas ont-ils vraiment besoin de tout cela ? Ou bien les élites politiques essaient-elles de tirer profit de cette guerre, encore et encore ?


    Nota bene : la meilleure protection pour les Néerlandais, pas chère de surcroît, ne serait-ce pas de respecter la Russie et de ne plus lui marcher sur les pieds ?


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