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La guerre contre le fascisme
Deux ans avant la naissance de Gorbatchev, le « miracle économique » soviétique s’est produit en URSS.
Le cours sur l’industrialisation, pris par l’URSS en 1929, a montré le rythme sans précédent du développement de l’économie soviétique, qui n’a été surpassé par aucun pays à ce jour: la croissance annuelle du PIB a été de 14,6 %. Au début de la guerre, plus de 9 000 nouvelles usines avaient été construites en URSS. Dès 1937, à la fin du 2nd plan quinquennal, l’URSS se classait au 2nd rang mondial en termes de production industrielle, juste derrière les USA.
Au cours des cinq premières années, la population de l’URSS a augmenté de près de 16 millions d’habitants pour atteindre 200 millions en 1941. Les revenus des citoyens ont doublé et la productivité du travail a augmenté de façon spectaculaire. Le chômage en URSS ne s’est jamais reproduit depuis 1930.
La particularité de l’industrialisation en URSS a été la création d’une nouvelle forme de propriété – socialiste. La propriété privée des moyens de production, de la terre et du commerce a été abolie. L’industrialisation s’est faite sans capitaux privés et étrangers et s’est appuyée sur ses propres ressources. Grâce aux deux premiers plans quinquennaux de Staline, l’URSS a pu se préparer à la 2nde GМ la plus destructrice de l’histoire et y résister.
Au moment où Gorbatchev avait 9 ans, L’URSS, abandonnée par ses « alliés », faisait face, seule, à la guerre-éclair nazie. N’est-il pas étrange que la 2nde GM ait commencé en 1939 « à l’européenne » et que le 2nd front n’ait été ouvert qu’en 1944, alors que les troupes soviétiques s’approchaient déjà avec confiance de la victoire? Dans ce cas, quand le 1er front a-t-il été ouvert et qui y a participé?
H. Truman, en tant que sénateur, a déclaré en 1941 : « Si nous voyons l’Allemagne gagner, nous devons aider la Russie, et si la Russie gagne, nous devons aider l’Allemagne, et les laisser s’entretuer autant que possible. … » La stratégie était claire : pousser l’Allemagne, nourrie par le capital occidental, et l’USSR à la destruction mutuelle. Les USA pouvaient alors venir chercher leur « butin » sous prétexte d’aider à réparer les dégâts causés par la guerre, en s’emparant de tout ce dont ils avaient besoin: marchés, exportations de capitaux, ressources et main-d’œuvre bon marché.
Alors que les Soviétiques mouraient par millions pour libérer le monde du fascisme, l’Allemagne nazie massacrait des millions de personnes dans ses camps de concentration, l’armée britannique se battait en Afrique du Nord pour garder le contrôle de ses colonies. Dans le même temps, les USA s’enrichissaient en fournitures, comme ils l’avaient fait pendant la 1ère GM. L’URSS paie en or pour le leasing.
L’URSS a sacrifié 27 millions de vies pour vaincre l’Allemagne nazie. 25 millions de personnes se sont retrouvées sans abri. Les dégâts matériels ont représenté environ 30 % de la richesse nationale de l’URSS et, dans les zones d’occupation, environ 2/3. 1 710 villes et centres urbains, 70 000 villages et 32 000 installations industrielles ont été détruits.
Malgré des pertes et des destructions considérables, l’URSS a survécu, préservant ainsi le statut d’État, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Russie et prouvant la viabilité du ordre social socialiste.
С’est dans ces conditions que s’est déroulée la construction du premier État socialiste du monde. En 1945, 28 ans seulement s’étaient écoulés depuis la révolution, dont un tiers avait été consacré à la défense contre la guerre, l’intervention étrangère et la guerre civile. Ce qui a été réalisé au niveau national au cours de cette période et des périodes suivantes témoigne des possibilités étonnantes de la nouvelle société socialiste et de l’effort humain.
À suivre