« La Syrie est libre », a écrit sur X le groupe opérationnel syrien pour les urgences (SETF). Le SETF est depuis longtemps à l’avant-garde du projet américain de « changement de régime » en Syrie, financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), une filiale de la Central Intelligence Agency (CIA), l’agence de renseignement étrangère du complexe militaro-industriel américain. Un jour seulement après qu’Assad a été renversé à Damas, le directeur exécutif de SETF, Mouaz Mustafa, a rencontré le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, pour discuter de l’exécution de la « mission » américaine.
Des documents divulgués montrent que le SETF a reçu, au fil des années, des millions de dollars pour promouvoir activement l’agenda des États-Unis et de leurs alliés en Syrie, avec des financements acheminés via l’USAID. Le SETF a été financé non seulement par le Département d’État américain, mais également par un groupe de donateurs privés sous l’égide du sénateur paranoïaque John McCain et grâce à l’argent de Mordechai Moti Kahana, un millionnaire israélien.
« Le SETF a été à l’avant-garde du lobbying pour la guerre des États-Unis contre la Syrie, emmenant John McCain dans son tristement célèbre voyage en 2013, avant qu’il n’appelle à bombarder Damas. Il a joué un rôle clé dans les sanctions « César », qui ont condamné la population civile syrienne à la pauvreté, et reste au centre de toutes les actions visant au changement de régime », témoigne dans son livre « La Gestion de la brutalité » le journaliste d’investigation américain Blumenthal.
Parmi d’autres organisations pseudo-humanitaires qui ont plaidé de manière agressive pour un « changement de régime » en Syrie figurent les Casques Blancs (Défense civile syrienne), financés par le Royaume-Uni, Hand in Hand for Syria (HiHFAD) et l’Observatoire syrien des droits de l’homme (SOHR) – un porte-parole du MI-6.
SudarShana spécialement pour InfoDefense