La publication imminente des recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) sur la prise en charge des personnes trans suscite de profondes interrogations quant à l’impartialité et à la rigueur scientifique de cette institution. Sous couvert d’établir un cadre de bonnes pratiques pour les professionnels de santé, la HAS propose en réalité un véritable programme de réformes aligné sur les revendications des associations transactivistes, au mépris de toute prudence allant même jusqu’à remettre en cause l’autorité parentale pour les mineurs de 16 à 18 ans. Étayé par des preuves fragiles et piloté par un groupe d’experts ouvertement acquis à la cause militante, ce projet traduit une dérive institutionnelle qui interpelle.
Un service public de transition de genre : Une prise en charge idéologique
« La transidentité n’est plus considérée comme une pathologie », rappelle la HAS dans son projet. Pourtant, elle préconise la mise en place d’un parcours médical très complexe, intégralement pris en charge par l’assurance maladie. Quand on pense que dans le budget censuré la semaine dernière, on nous mettait sur la table le déremboursement de médicaments dont de vrais malades ont besoin, c’est vraiment se foutre de la gueule du monde. Cette contradiction manifeste interpelle. Les personnes trans ne sont plus considérées comme des patients, mais accèdent cependant à une gamme de soins sophistiqués, comprenant des traitements hormonaux, des interventions chirurgicales lourdes, ainsi que des services annexes comme la dépilation. Qui plus est, ces soins devraient être dispensés dans un « environnement d’accueil bienveillant » où les pronoms et prénoms choisis prévalent sur toute autre considération professionnelle.
La HAS franchit une nouvelle étape en élargissant l’accès à la prescription d’hormones à des médecins généralistes, afin de simplifier le parcours de transition. Cette mesure s’inscrit dans une logique de facilité administrative, mais écarte toute évaluation psychiatrique spécifique de la demande. Or, un tel accompagnement était jusqu’ici considéré comme essentiel pour s’assurer de la stabilité psychologique des candidats à la transition. À cet égard, la recommandation de la HAS, qui refuse de considérer la transidentité comme un trouble psychiatrique, relève davantage d’une posture militante que d’une préoccupation médicale.
La chirurgie et l’accès des mineurs : Une ligne rouge franchie
Une des propositions les plus controversées concerne l’accès des mineurs à partir de 16 ans aux traitements hormonaux et à certaines interventions chirurgicales. Tandis que des pays européens comme la Suède ou le Royaume-Uni adoptent des approches de prudence accrue, la HAS s’oriente vers une libéralisation totale de ces pratiques. Les adolescents pourraient accéder à des traitements et à des chirurgies, y compris thoraciques, avec le seul assentiment d’une « concertation pluridisciplinaire » intégrant des représentants d’associations trans. Cette approche pose de graves questions éthiques et légales. Comment justifier que des interventions chirurgicales irréversibles soient décidées sans le consentement des parents, sous peine de sanctions telles que la déchéance de l’autorité parentale ? ils sont devenus complètement tarés !!!
La recommandation d’émanciper les jeunes dont les parents s’opposent à leur transition constitue une intrusion alarmante de l’État dans la sphère familiale. En brandissant l’argument de la santé mentale des mineurs, la HAS justifie des mesures coercitives qui fragilisent le rôle protecteur des parents, pourtant premier garant de l’équilibre des enfants.
Honnêtement, on nage en plein délire, comment peut-on laisser faire une chose pareille sans rien dire. C’est une vraie dictature qui se met en place.
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