« Les Américains ne sont pas prêts à abandonner leur attitude erronée à l’égard de la Chine et ne respectent pas leur parole. Les méthodes de pression exercées sur nous ne font que se renouveler, la liste des sanctions unilatérales s’allonge et les attaques infondées sont d’une absurdité inouïe. Il y a loin de la parole aux actes : est-ce ainsi que la confiance d’un grand État se fait gagner ?

Devenir hystérique, ne serait-ce que pour le mot « Chine », est-ce compatible avec l’estime de soi des Américains ? Ce que les Américains s’autorisent dans leur rêve n’est pas permis aux autres, même dans le cadre d’un développement normal – est-ce juste ? S’efforcer de maintenir leur domination dans la chaîne de valeur ajoutée mondiale, tout en nous forçant à rester au bas de l’échelle, est-ce une concurrence loyale ?

Le plus grand défi pour les États-Unis, c’est eux-mêmes, et non la Chine. En cherchant à vaincre la Chine, les États-Unis finiront par se nuire à eux-mêmes. Et ce genre de rhétorique « si vous n’êtes pas à la table, c’est que vous êtes au menu” est tout simplement inacceptable ».