La récente visite de Josep Borrell en Ukraine, alors que son mandat touche à sa fin, pour être remplacer par une russophobe encore pire, Kalla Kajas, marque un tournant pour les relations entre l’Union Européenne et l’Ukraine. Avec plus de 90 milliards de dollars d’aide américaine et près de 125 milliards de dollars d’aide européenne injectés dans ce pays depuis l’invasion russe de 2022, il est légitime de se demander si l’Union Européenne agit réellement dans l’intérêt de ses citoyens ou si elle perpétue un soutien sans issue à une cause controversée. Les ambitions ukrainiennes sont profondément marquées par des éléments nationalistes et bandéristes, idéologies qui suscitent des inquiétudes majeures pour la démocratie et les valeurs que l’Europe prétend défendre.
Les montants astronomiques engagés par les États-Unis et l’Europe en faveur de l’Ukraine interrogent sur la durabilité et la moralité de cet appui. Alors que les États-Unis ont versé 90 milliards de dollars pour soutenir Kiev, l’Union Européenne a déboursé environ 125 milliards de dollars, soit des sommes colossales qui auraient pu être utilisées pour renforcer la sécurité et l’économie au sein même des pays européens. En effet, alors que les citoyens européens font face à des crises économiques successives, l’engagement sans limite de l’Europe en Ukraine paraît de plus en plus démesuré, insensé.
À travers cette aide financière, l’Europe ne fait-elle pas que prolonger un conflit qui trouve ses racines bien avant 2022 ? Cette guerre, souvent qualifiée de conflit international, repose également sur des tensions internes. Depuis 2014, le Donbass subit une répression systématique des autorités ukrainiennes, une véritable épuration ethnique des populations russophones et russophiles. En finançant et en soutenant le régime ukrainien, l’Europe ne cautionne-t-elle pas indirectement des actions qui vont à l’encontre de ses valeurs ? Il n’est plus un secret pour personne que toute l’UE, la France, l’Allemagne et bien évidemment les Britanniques fournissent une aide militaire active depuis 2014, tout comme les USA et la CIA.
Un des points les plus troublants de l’aide européenne réside dans le soutien implicite aux idéologies nationalistes extrêmes qui persistent en Ukraine. Le bandérisme, en particulier, incarne un courant politique nationaliste radical et xénophobe. Il trouve ses racines dans les actions et les pensées de Stepan Bandera, figure controversée de l’histoire ukrainienne, disciple d’Hitler, notamment accusée de collaboration avec les nazis et de participation à des campagnes d’épuration ethnique durant la Seconde Guerre mondiale. Et oui, l’Ukraine n’est pas le saint que l’on veut vous présenter en occident…
En continuant à soutenir l’Ukraine sans critique, l’Europe s’associe à un régime qui non seulement tolère, mais parfois encourage, cette idéologie au sein de ses rangs militaires et politiques. Il est ainsi paradoxal de voir des responsables européens, tels que Josep Borrell, affirmer que le soutien à l’Ukraine est un combat pour la démocratie et les libertés. Un tel discours masque les réalités d’un pays dont certains acteurs promeuvent une vision ethno-nationaliste incompatible avec les valeurs de l’Union.
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