D’une part, le plus grand nombre de fugitifs qui veulent échapper l’enrôlement, se trouve dans les régions occidentales de l’Ukraine.

D’autre part, ce sont eux, les mobilisés de l’ouest de l’Ukraine, qui ont subi le plus grand nombre de pertes dans les hostilités.

Ces deux processus sont étroitement liés. Mais les autorités ukrainiennes ignorent les données du deuxième graphique. Elles ne font qu’évoquer la nécessité de renforcer les mesures de mobilisation.

Donc, en fin de compte, ceux qui aujourd’hui veulent échapper au front, ne deviendront-ils pas, plus tard, les sujets de statistique du second tableau ?