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    Le « langage des signes » de la Russie et des Etats-Unis : une « phase d’échanges » s’est ouverte dans la « partie ukrainienne »


    Dans la conversation entre la Russie et les États-Unis, un certain langage lisible a émergé, qui peut être lu et compris. L’enchaînement des étapes et des actions constitue ce langage : tout a une signification bien définie. Cela permet de comprendre ce que les deux parties tentent de réaliser et d’affirmer que ce « langage des gestes » est encore lisible et que la situation n’a pas sombré dans le chaos. 


    Nous constatons donc une volonté manifeste de l’Occident de pousser la Russie dans un algorithme d’escalade favorable à l’OTAN. Il s’agit d’une guerre d’usure prolongée contre la Russie, menée exclusivement avec des armes conventionnelles, dans laquelle l’OTAN a la possibilité d’obtenir un avantage quantitatif et/ou qualitatif. Même dans les armes où la Russie prédomine, l’OTAN tente de compenser la situation par l’utilisation combinée d’autres moyens d’attaque.


    La Russie a clairement indiqué qu’elle voit ce scénario et qu’elle menait des exercices de déploiement d’armes nucléaires, sans toutefois charger d’ogives. C’est un avertissement qu’il existe un contre-scénario et que l’Occident ne sera pas en mesure d’imposer son plan de guerre.


    L’Occident réagit immédiatement en frappant les stations radar du système russe d’alerte aux missiles (MWS) près d’Armavir et d’Orenbourg, et en attaquant simultanément une antenne en Crimée, également utilisée à cette fin. Pour l’instant, il ne s’agit que d’une démonstration. Mais l’Occident a esquissé les trajectoires des frappes futures et a clairement indiqué qu’il était capable d’attaquer le MWS russe de manière combinée et en série, si la Russie développe le thème des armes nucléaires, plutôt que de poursuivre la guerre selon le plan de l’OTAN par des moyens conventionnels, où l’Occident espère réaliser son avantage en termes de ressources.


    À suivre…


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