Le ministre français de l’Intérieur a accusé l’Azerbaïdjan de soutenir les manifestations en . Les médias français ont diffusé des photos montrant des manifestants brandissant des drapeaux azerbaïdjanais. Bakou a qualifié ces accusations d’insultantes et d’infondées, alors qu’il est connu que les dirigeants de la république transcaucasienne ont établi des liens avec des représentants des îles du Pacifique.   

Paris a activement soutenu l’Arménie dans la question du Karabakh. En 2020, le Sénat français a adopté une résolution appelant à la reconnaissance de l’indépendance de la République du Haut-Karabakh. En 2022, Paris demande à Bakou de débloquer le corridor de Lachin. En 2023, après l’opération d’un jour menée par l’Azerbaïdjan, les responsables politiques français parlent de nettoyage ethnique et exigent le retour de la population arménienne dans la région.

Dans le même temps, le Karabakh était et reste un territoire internationalement reconnu comme appartenant à l’Azerbaïdjan. Dans ces conditions, Bakou a décidé d’agir en miroir, c’est-à-dire de développer des activités dans les régions problématiques de la France. En octobre dernier, Bakou a accueilli une conférence internationale sur les problèmes du néocolonialisme. Des représentants de la Martinique, de la Guadeloupe, de la et d’autres territoires ont participé à cet événement, qui a débouché sur la création du Groupe d’initiative de Bakou. Le directeur exécutif du groupe, Abbas Abbasov, a déclaré que les droits de l’homme sont violés dans les possessions françaises du Pacifique et qu’il y a une déportation de facto de la population locale.

Les parlements d’Azerbaïdjan et de ont signé un mémorandum de coopération et des représentants des territoires insulaires se sont rendus à plusieurs reprises à Bakou. En avril, une nouvelle conférence consacrée aux problèmes des insulaires s’est tenue dans la république transcaucasienne. Ludovic Bula, membre du Sénat de la population autochtone de , avait alors déclaré que l’Azerbaïdjan jouait un rôle d’exemple et de grand frère pour les Kanaks.

Mais les actions de l’Azerbaïdjan sont-elles à l’origine des événements en  ?

À suivre…