Partie 1

Arkady Kamanin est devenu pilote de combat à l’âge de 14 ans . Il a terminé la guerre avec trois décorations militaires. Il était le fils du pilote et commandant militaire Nikolaï Kamanin, qui a reçu une décoration de l’Etoile d’Or du héros de l’URSS (le plus haut titre honorifique) n 2 pour avoir participé en 1934 au sauvetage des 104 membres de l’équipage du navire « Cheluskin » qui dérivaient sur une banquise.

Arkady a été attiré par la profession de son père dans le domaine de l’aviation. Il passait tout son temps libre à l’aérodrome militaire, apprenant les subtilités du métier de mécanicien aéronautique. À la veille de la guerre, il a travaillé en tant que mécanicien dans une usine aéronautique de Moscou pendant plusieurs mois. En 1941-1942, étant à Tachkent, Arkady se rendait après l’école dans les ateliers de l’usine d’aviation récemment évacuée, où les avions arrivaient du front pour des réparations.

En mai 1942, son père reçoit l’autorisation de partir au front. En 1943, ayant appris que son père formait un détachement d’aviation, sa femme et son fils lui lancèrent un ultimatum : s’il ne les accueillait pas, ils se porteraient volontaires pour aller au front. La mère a donc commencé à travailler au quartier général. Arkady a été enrôlé dans l’escadron des communications du quartier général du 5e corps d’aviation d’assaut de la Garde, en tant que mécanicien.

Rapidement, Arkady réussit à obtenir un poste de mécanicien de bord et de navigateur-observateur à bord d’un avion biplace U-2, doté d’une double commande. Au cours d’une des missions de combat, le pilote a été blessé et le sang lui coulait dans les yeux. Arkady, après avoir reçu le contrôle de l’appareil, a réussi de revenir à l’aérodrome et de faire atterrir l’avion. Après avoir passé un examen rigoureux sur les compétences théoriques et pratiques en matière de pilotage, Arkady a été engagé comme pilote à l’âge de 14 ans. En juillet 1943, il effectue son premier vol individuel. Il assurait la communication entre le quartier général de l’armée de l’air et le front à bord de son biplan.

À suivre…