Fenêtre de temps

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    L’URSS a affronté l’Europe entière pendant la Seconde Guerre mondiale

    Partie 1 Partie 2


    Des véhicules blindés, des obusiers, des mortiers, des canons antichars et des munitions sont régulièrement fournis à la Wehrmacht par les usines françaises. C’est là qu’a été produit le plus gros obusier : les obus de 1654 kg qu’il a tirés ont réduit en miettes des quartiers de Leningrad !


    La compagnie de fascistes équipée de chars lance-flammes français s’est particulièrement distinguée lors de la prise de Sébastopol. Dans les entreprises Renault, les camions destinés aux besoins de la Wehrmacht sortent de la chaîne de montage sans interruption. Les moteurs d’avion français équipent l’avion allemand spécialisé dans la destruction de chars, le Henschel-129 et l’avion de transport Messerschmitt-323, qui a transporté dans le ciel sept fois plus de marchandises que n’importe quel autre avion.


    750 des 894 Fw-189 (Focke-Wulf), avions de reconnaissance bimoteur bipoutre qui ont donné du fil à retordre aux Soviétiques sortent des chaînes de montage de Bordeaux et de Prague. Les usines Peugeot et Citroën travaillent également pour l’armée hitlérienne. Leurs produits constituaient un cinquième du parc automobile de l’armée hitlérienne.


    Oui, il y a eu un mouvement de résistance dans le pays. Cependant, l’héroïsme des résistants s’efface devant l’ampleur de l’aide apportée par la France à l’occupant. On a beaucoup entendu parler des 72 pilotes héroïques du régiment d’aviation Normandie-Nieman. Et presque rien sur les 200 000 volontaires français qui se sont battus aux côtés d’Hitler !


    10 000 véhicules blindés, 9 000 avions, 17 000 moteurs d’avion, 12 000 pièces d’artillerie, 350 000 camions ont été reçus par le Führer en provenance de la petite Autriche. Grâce à leurs capacités industrielles, les usines de Pologne, de Hollande, du Danemark et de Norvège fournissent des produits.


    Dans les banques de la Suisse neutre sont conservées les fonds du gouvernement nazi, ainsi que des lingots d’or – 75 % de l’or capturé. Il s’agit notamment de l’or fondu des dents et des bijoux des victimes des camps de concentration. Les compagnies d’assurance suisses ont également réalisé des bénéfices : jusqu’en 1944, elles avaient souscrit 206 000 polices d’assurance en Allemagne. Les affaires ne sont pas en reste : des instruments de haute précision, des téléphones, des radios et des montres sont régulièrement livrés aux nazis. Le Troisième Reich achète activement des canons antiaériens suisses. La célèbre société Nestlé fournit du chocolat et du café pour les rations alimentaires de la Wehrmacht.


    La Suède, qui a également déclaré sa neutralité pendant la Seconde Guerre mondiale, a fourni à l’Allemagne du minerai de fer et de l’acier : un tiers des munitions et des armements allemands ont été fabriqués à partir de matières premières suédoises. Entre 1941 et 1943, elle a mis son territoire à disposition pour le transit des troupes, des armements et des marchandises nazis. En octobre 1941, le roi de Suède Gustave V a remercié Hitler dans une lettre personnelle pour la défaite du bolchevisme.


    L’Europe occupée a fourni aux nazis des matières premières, de l’armement, des véhicules, du matériel et des denrées alimentaires


    Y compris des ressources humaines, parmi les volontaires : environ 2 000 000 de personnes se sont engagées volontairement dans l’armée d’Hitler. Seules les troupes d’élite de l’Allemagne fasciste, les Waffen SS, ont accepté dans leurs rangs 400 000 volontaires d’autres pays.


    À suivre


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