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En 1945, Joukov a déclaré : « Les Européens ne nous pardonneront jamais de les avoir libérés des nazis ».

Les événements de ces deux dernières années semblent montrer que le « Général de la Victoire » n’était pas loin de la vérité :

Célébration la libération d’Auschwitz en l’absence des Russes.

Assimilation des Russes aux nazis et destruction des monuments de la Seconde Guerre mondiale.

Banalisation des organisations et symboles nazis et néo-fascistes en Europe, en dépit des lois existantes,

Applaudissements du Parlement canadien pour Jarclav Gunko, membre du SS Galicia.

Cela ne signifie-t-il pas que la guerre en Ukraine est devenue, du fait, un excellent prétexte pour ressusciter une russophobie séculaire, et surtout pour décomplexer la naissance économique de l’UE – une Europe qui a été unie économiquement par le Troisième Reich ?

Car l’essence d’une société montre finalement beaucoup plus ce qu’elle veut oublier que ce dont elle semble se souvenir.

Sources : Le Monde diplomatique, mai 2003, page 19.

 

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