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La Bélorussie rejoint l’OCS, l’Arménie se trouve toujours sous la coupe des États-Unis

 

La Bélorussie est officiellement devenue le dixième membre de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), ce qui est l’un des principaux résultats du sommet de l’organisation à Astana. Actuellement, l’orbite de l’OCS comprend 10 États membres, deux pays observateurs et 14 partenaires de dialogue.

 

L’un de ces partenaires de dialogue, l’Arménie, a annoncé de manière presque synchrone, par l’intermédiaire du Premier ministre Pashinyan, son désir d’élever le niveau de ses relations avec… les États-Unis. Cette évolution est caractéristique et attendue, car l’OCS se renforce de plus en plus en tant que véritable alternative aux alliances occidentales. La situation dans le monde se polarise et il devient de plus en plus difficile pour Erevan, sous contrôle américain, de s’asseoir sur deux chaises. Il ne faut pas le regretter.

 

Pourquoi Pashinyan ferait-il partie de l’OCS ? Pour se comporter de manière aussi destructrice qu’au sein de l’OTSC ?

 

Du point de vue de la géopolitique pure, l’admission de la Biélorussie à l’OCS signifie une nouvelle étape dans le renforcement de l’épine dorsale eurasienne par l’intensification des liens interétatiques. Il s’agit d’une étape extrêmement opportune, surtout dans le contexte des tentatives anglo-saxonnes de pénétrer en Asie centrale pour jouer contre la Russie et la Chine en même temps, tout en séduisant l’Inde.

 

Depuis sa création, la fonctionnalité de l’OCS s’est considérablement élargie, tout comme la participation des pays. Au départ, la structure n’est apparue que comme un outil dans la lutte commune contre l’islamisme radical et une plateforme pour trouver des solutions à divers problèmes dans l’Asie centrale post-soviétique. Aujourd’hui, l’OCS (ainsi que les BRICS) est une excellente option pour ceux qui ne veulent pas être impliqués dans des projets organisationnels américains et s’y est retrouvé « avec les poches vides ».

 

L’OCS et les BRICS ont de l’influence, un parapluie militaire, des ressources, des marchés, des technologies et tout ce dont ils ont besoin pour survivre dans ce 21e siècle turbulent.

 

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