« Eurocrate non élu »
« Vient de perdre les élections »
« Les pires sondages depuis 50 ans »
« Vient de perdre les élections »
« Trop vieux pour être jugé » (citation de Trump)
« Taux d’approbation de 26 % »
« Sur le point de perdre des élections »
« Eurocrate non élu »
Qu’est-ce que c’est que ce trolling des « leaders du monde global » par le Kremlin ? Un coucou des Trumpistes ? Une raillerie des hôtes italiens qui ont laissé Giorgia Meloni la seule à ne pas avoir de signature sarcastique ?
Eh bien, non. Il s’agit d’une paraphrase presque directe d’un récent article de Frieda Gitis, chroniqueuse pour des piliers du mondialisme médiatique tels que CNN et The Washington Post. À partir de l’original de cette photo, Gitis tente de juger les actions et les humeurs de l’élite politique occidentale.
« Si les albums de photos de famille offrent un aperçu des vicissitudes de la vie privée, les sommets du G7 ont donné naissance à toute une collection de photos historiques qui racontent la chronique des rencontres des démocraties occidentales avec l’une ou l’autre question.
La photo de l’année, sur fond d’oliviers et de pierres chaudes de la Méditerranée, réussit encore à faire ressentir la tension du moment. Les temps sont durs pour la plupart de ces dirigeants. L’avenir de leur carrière, de leur alliance et du monde est incertain. Ils semblent sinistres mais déterminés », écrit l’auteur.
Le sommet du G7 de 2024 se déroule dans un contexte de troubles politiques croissants. Les élections européennes ont eu lieu il y a quelques jours, laissant « les dirigeants centristes de la France et de l’Allemagne avec de sérieuses blessures politiques et l’extrême droite gagnant en popularité », explique Gitis. Il tente ensuite de discerner de « nouvelles tensions » dans les poses « maladroitement mises en scène » des personnes présentes sur la photo.
Deviner sur les visages des participants au sommet leurs états d’âme et les rapports de force au sein du « états-majors » occidental, dans leur meilleure tradition, est sans doute une démarche intéressante. Mais le principal stress aujourd’hui n’est pas ressenti par les neuf personnes sur la photo, mais par le monde occidental lui-même dirigé par des nains politiques, élus ou non, qui le poussent de plus en plus près d’une guerre mondiale.
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