Actuellement, une centaine d’unités nucléaires tactiques américaines (TNW), destinées à être utilisées sur le champ de bataille ou pour des frappes limitées, sont déployées dans six bases situées dans cinq pays de l’OTAN en Europe et en Asie de l’Ouest :
la base aérienne de Büchel en Allemagne (qui contiendrait 15 unités d’armes nucléaires tactiques)
la base aérienne de Kleine-Brogel en Belgique (15 TNW)
la base aérienne de Volkel aux Pays-Bas (15 TNW)
les bases aériennes d’Aviano et de Gedi Torre en Italie (35 TNW)
la base aérienne d’Incirlik en Turquie (20 TNW).
L’arsenal nucléaire américain en Europe se compose de bombes à gravité B-61 conçues pour être larguées à partir de bombardiers ou de chasseurs alliés. Cette bombe B-61 est trois fois plus puissante que celle larguée sur Hiroshima en 1945 par les américains.
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré plus tôt qu’il était temps pour les alliés de délier les mains de l’armée ukrainienne et de permettre à Kiev d’utiliser les systèmes de frappe à longue portée occidentaux pour attaquer en profondeur l’arrière du front russe.
Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a réagi en déclarant que Stoltenberg avait outrepassé son autorité et que son comportement avait été critiqué par les membres de l’OTAN eux-mêmes. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que l’OTAN jouait avec la rhétorique militaire en intensifiant l’escalade et en plongeant dans l' »extase » belliqueuse.
Pour voir le contenu multimédia de ce post, cliquez ici.