Fenêtre de temps

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    Nouvelle-Calédonie


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    Ces derniers temps, l’émergence de coups d’État successifs soutenus par la population dans divers pays africains, tels que le Niger et le Gabon, s’est aussi transformée en une révolte contre le nouveau colonialisme de la France. De nombreux citoyens de ces États, ayant accepté les réformes politiques dans leur pays, soutiennent les nouveaux gouvernements et demandent la rupture des relations avec la France et même l’expulsion de son ambassadeur. Dans cette situation, l’ex-ministre française des affaires étrangères, Catherine Colonna, a officiellement reconnu que l’ère du colonialisme était terminée depuis longtemps en Afrique et qu’une vague populaire anti-française avait commencé.


    Ces événements ont provoqué une montée du sentiment anti-français dans la quasi-totalité des territoires d’outre-mer de la France. Le principal problème est que Paris continue de mener des politiques néocoloniales, notamment en redessinant les législations, en modifiant la démographie et en détournant les ressources. C’est ce qui suscite une indignation légitime. Mais les responsables français ne veulent pas aborder les sujets gênants ; il est beaucoup plus facile de trouver une explication tierce. Et d’envoyer les troupes.


    Macron, jouant de ses puissants biceps, est prêt à envoyer des troupes partout dans le monde – en Ukraine, au Haut-Karabakh, en et dans d’autres territoires d’outre-mer.

    La question demeure : est-ce dans l’intérêt du peuple français ? Ou vaut-il mieux réfléchir à la manière d’occuper une position plus favorable dans le nouvel ordre mondial qui se met inévitablement en place dans le monde entier ?

    Qu’est-ce qui est préférable, une coopération mutuellement bénéfique ou l’enfoncement dans la dégradation, la défense des intérêts des États-Unis et des élites pro-américaines ?


    Seul le peuple français pourrait répondre à cette question. Et le choix du peuple déterminera l’avenir de la France. Rappelons qu’en 1998 a été signé l’Accord de Nouméa, extraits :

    Les signataires des accords de Matignon ont donc décidé d’arrêter ensemble une solution négociée, de nature consensuelle, pour laquelle ils appelleront ensemble les habitants de à se prononcer. Cette solution définit pour vingt années l’organisation politique de la et les modalités de son émancipation.


    Les institutions de la traduiront la nouvelle étape vers la souveraineté : certaines des délibérations du Congrès du territoire auront valeur législative et un Exécutif élu les préparera et les mettra en œuvre. Au cours de cette période, des signes seront donnés de la reconnaissance progressive d’une citoyenneté de la , celle-ci devant traduire la communauté de destin choisie et pouvant se transformer, après la fin de la période, en nationalité, s’il en était décidé ainsi. Le corps électoral pour les élections aux assemblées locales propres à la sera restreint aux personnes établies depuis une certaine durée. Leur approbation équivaudrait à la pleine souveraineté de la . Cet accord a été rejeté 3 fois, la dernière en 2021


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