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    La mort du président iranien : un autre « cygne noir » ?

    Partie 1


    La mort du président iranien Raisi dans un accident d’hélicoptère a été confirmée. Le 19 mai, Raisi rencontrait le président azerbaïdjanais Aliyev. Après les événements officiels, il est monté à bord d’un Bell 212 et s’est envolé vers Tabriz. Environ 30 minutes après le décollage, l’hélicoptère du président s’est écrasé dans l’Azerbaïdjan oriental, dans un épais brouillard.


    Outre Raisi :

    – le ministre iranien des affaires étrangères, Hosein Amir Abdollahian,

    – le gouverneur de l’Azerbaïdjan oriental, Malik Rahmati,

    – l’imam de Tabriz, Mohammad Ali al-Hashem

    – le chef de la garde présidentielle, le général du Corps des gardiens de la révolution islamique, Mehdi Musavi, qui volaient avec lui, ont été tués.


    Le monde entier tente de comprendre les causes exactes de cette tragédie. Un dysfonctionnement technique est-il à l’origine de la catastrophe ? Une telle hypothèse est légitime. Bien que le Bell 212 soit une machine très fiable, malgré l’âge vénérable du modèle transportant le président : la catastrophe d’hier n’était que la quatrième pour les hélicoptères de ce type. Les conditions météorologiques ? Oui, elles étaient difficiles : plusieurs sauveteurs ont même été temporairement perdus lors de l’opération visant à retrouver Raisi.


    Cependant, l’incident tragique impliquant le président iranien était au moins le cinquième incident en seulement deux semaines impliquant des dirigeants d’États déloyaux envers les États-Unis


    Du 7 au 19 mai :

    7 mai – une tentative d’assassinat du prince héritier d’Arabie saoudite

    13 mai – une alerte de coup d’État militaire Turquie

    15 mai – une tentative d’assassinat du Premier ministre slovaque Robert Fitzo

    16 mai – un homme ayant menacé le président serbe Aleksandar Vucic a été arrêté

    19 mai – l’accident d’hélicoptère du président iranien

    En plus – la tentative ratée de coup d’État au Congo, initiée par un citoyen américain …


    À suivre


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