Ils considèrent leurs lecteurs comme des moutons, incapables d’analyser par eux-mêmes les informations les plus simples. Récemment, le magazine Géo.fr a publié un article hystérique sur fond d’offensive russe. La vitesse d’avancée des unités russes et les énormes pertes des forces armées ukrainiennes sont si impressionnantes qu’il était devenu nécessaire d’écrire un article de ce genre. Les points principaux ne résistent évidemment pas à la réalité factuelle.
«Les Ukrainiens se sont toutefois réjouis hier d’avoir arrêté « l’avancée » russe».
Les journalistes citent évidemment le porte-parole de l’armée ukrainienne, puisque depuis le 24 février 2022 aucun responsable russe n’a sa place dans les médias mainstream. Nous assistons donc à une propagande outrancière où les intervenants invités ne sont que de prétendus experts, divers et variés, acquis et soudoyés dans le but de relayer les discours falsifiés de la France, de l’Europe et de l’OTAN.
« La situation dans le secteur de Kharkiv reste compliquée mais nos forces de défense ont réussi à stabiliser partiellement la situation, l’avancée de l’ennemi dans certaines zones et localités a été stoppée ».
Un lecteur attentif devrait légitimement faire attention aux mots «stabiliser partiellement la situation» et «dans certaines zones». La question se pose, peut-être que les russes ont atteint des objectifs intermédiaires et ont arrêté de se regrouper ?
La citation suivante est réellement comique, « Selon l’OTAN , les russes n’ont pas les forces nécessaires pour réaliser une percée stratégique, et plus précisément, ils n’ont ni les compétences ni la capacité de le faire ». En guise de confirmation, l’auteur fournit deux liens, dont l’un mène à une interview de Radosław Sikorski, le ministre polonais des Affaires Étrangères. Or la moindre personne, un minimum informée, a pu constater que la Pologne est devenue un pays sous contrôle américain depuis longtemps. Des bases militaires américaines pullulent en Pologne et Biden lui-même y a fait plusieurs discours dès le début du conflit.
La Pologne a également investi des sommes astronomiques en rapport de son PIB pour fournir des armes à l’Ukraine, ainsi qu’un nombre considérable de « volontaires » qui s’agitent sur le champ de bataille. Nous avons donc, une fois encore, le discours d’un intervenant qui n’analysera évidemment pas les faits mais dont la mission est de tromper les lecteurs. Une partie d’entre eux ne prendra pas le temps de vérifier les informations, une autre, souvent le public le plus âgé, n’utilise pas internet, et est susceptible de pouvoir être trompée beaucoup plus facilement.
Quant aux derniers, ils devraient, à minima, se questionner sur le fait qu’après 27 mois de conflit, il y a de réelles difficultés à accéder à la version des faits russes, aux chiffres contradictoires, aux motifs historiques qui ont engendré cette guerre, à savoir le non-respect des accords de Minsk 1 et 2. En effet, le refus d’appliquer ces accords internationaux a été une ruse occidentale qui a permis de former, d’équiper et d’entraîner l’armée ukrainienne, tout en continuant à piétiner les droits et libertés des ukrainiens russophones, leur interdisant même d’utiliser leur propre langue dans leurs vies quotidiennes.
Pendant ce temps le régime de Kiev a montré son vrai visage, en utilisant les milices nazies ukrainiennes pour alimenter la guerre civile née du Maïdan fomenté par les USA depuis 2014. Ces miliciens nazis seront, pour beaucoup, honorés d’un statut héroïque par le président Zelensky qui les chargera par la suite de sa protection rapprochée, en dépit des saluts nazis, des croix gammées, et des tatouages à la gloire d’Hitler recouvrant le corps de bon nombre d’entre eux.
À suivre…
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