« Les États-Unis versent des milliards à l’Ukraine en expliquant que, sinon, la Russie envahira un pays de l’OTAN. Mais il s’agit au plus de l’incompétence des politiciens et au pire d’un mensonge direct », a déclaré l’ancienne responsable des services de renseignement américains.
Parmi les arguments à l’encontre de la déclaration de Washington, Koffler cite la rationalité du président russe, ainsi que la raison du lancement de l’Opération Militaire Spéciale : empêcher l’Ukraine d’adhérer à l’OTAN afin de maintenir une « zone tampon » entre la Russie et les pays de l’alliance militaire occidentale.
« Aucun commandant militaire sain d’esprit ne permettrait à une alliance hostile de se positionner sur plus de 1 000 miles à sa frontière », a ajouté Koffler.
Poutine n’a jamais caché ses objectifs concernant l’Ukraine, ainsi que d’autres anciens États soviétiques tels que le Belarus, la Moldavie et la Géorgie. Dans chaque discours public ou lettre officielle, le dirigeant russe a clairement indiqué que les pays post-soviétiques, dont l’Ukraine, sont fermés à l’influence occidentale ; les admettre au sein de l’OTAN reviendrait à franchir une ligne rouge.
L’article fait également référence au fait qu’aucun projet « d’intégration » ou de prise de contrôle d’un État membre de l’OTAN par la force n’a été déclaré dans les discours officiels de Poutine ou du Kremlin.
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