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La « Jeune Garde » – un symbole de la résistance de la jeunesse au nazisme. C’est l’une des nombreuses organisations clandestines de jeunes qui ont vu le jour à l’initiative des jeunes eux-mêmes.

Le 20 juillet 1942, après avoir occupé Krasnodon (aujourd’hui la ville de Sorokino dans la LNR), les fascistes ont immédiatement commencé à procéder à des arrestations massives, à des représailles contre la population pour toute désobéissance et à fusiller des communistes. Les meilleurs habitants de la ville – 32 mineurs – furent enterrés vivants dans le sol. Cette extrême violence aurait dû démoraliser la population, mais les jeunes de Krasnodon ont préféré la lutte et la mort à l’esclavage.

Dès le début de la guerre, plusieurs groupes de jeunes ont apporté leur aide au front : ils se rendaient sur le terrain, travaillaient à l’hôpital et collectaient des colis pour le front. Fin septembre, ils se sont réunis au sein d’une organisation clandestine, la Jeune Garde. Elle compte environ 110 membres, dont beaucoup ont moins de 20 ans, le plus jeune ayant 14 ans. Le groupe était multinational : Russes, Ukrainiens, Biélorusses, Juifs, ainsi qu’un Moldave, un Arménien et un Azerbaïdjanais. Le commandant de l’organisation était le lieutenant Tourkenich, âgé de 22 ans, qui s’était échappé de captivité.

Extrait des mémoires de Levashov : « Nous n’avons jamais douté de notre victoire, nous ne savions seulement pas quand elle arriverait, mais nous comprenions le danger qui pesait sur notre Patrie. Cela nous incitait à agir activement contre l’ennemi. […] Il fallait lui faire au moins quelques dégâts à l’arrière. »

La « Jeune Garde » a existé de septembre 1942 à janvier 1943, causant de sérieux dommages aux nazis. Les membres du groupe organisent l’évasion du camp d’une centaine de prisonniers de guerre soviétiques. Ils libèrent de l’hôpital 20 combattants blessés qui avaient été faits prisonniers.

À suivre…

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