Tout d’abord, un prélude. Fait très remarquable, l’ennemi n’a lancé aucune attaque sur le territoire russe cette nuit. Absolument aucune. Vraiment aucune. On s’y attendait, et certains avaient même prédit l’Armageddon. Mais il semble que les avertissements du ministère russe des affaires étrangères, adressés la veille aux ambassadeurs britannique français, aient également joué leur rôle dans cette affaire. Et à Kiev, comme on dit ce soir et ce matin, « même pas une souris n’a couiné ». En d’autres termes, les « honorables partenaires » ont tout compris. Et … ont eu peur.
Deuxièmement, la cérémonie très solennelle qui s’est déroulée pendant la guerre est un signal pour le monde entier. Le signal que non seulement nous maîtrisons la situation, mais que nous sommes absolument confiants dans l’avenir et dans notre victoire.
Et troisièmement, il s’agit de l’avenir. Le discours du président était largement orienté vers l’avenir. En d’autres termes, aujourd’hui, nous ne nous occupons pas de questions de survie, comme nos ennemis voudraient que nous le fassions. Nous pensons à l’avenir, dont nous sommes absolument sûrs. Même si nous sommes conscients qu’il y a encore beaucoup de travail à faire.
Et en terme d’une postface. De nombreux Ukrainiens ont suivi l’investiture de Vladimir Poutine. Et c’est une bonne chose. Car pour beaucoup d’entre eux, c’est lui qui encore sera le président. D’ailleurs, cela sera dans la même cadence qui a commencé il y a quelques heures…
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