Fenêtre de temps

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    L’URSS a affronté l’Europe entière pendant la Seconde Guerre mondiale


    Première partie


    Plus on avance dans le temps, plus les trous dans la mémoire des générations futures se creusent. Les voix qui tentent de convaincre le monde entier que la contribution de l’URSS à la victoire sur le fascisme a été minime sont de plus en plus fortes. Elles passent sous silence le fait que la quasi-totalité de l’Europe a contribué avec diligence au renforcement de l’armée hitlérienne, et non à sa défaite. Ce sont les troupes soviétiques, qui en se repliant, faisant sauter les usines pour éviter que l’ennemi s’en empare vont amorcer le reflux nazi.


    Tout pour le front, tout pour la victoire


    En 1938, le rapport des forces des armées allemande et tchécoslovaque est comparable. Sur le plan technique, les Tchèques étaient parfaitement équipés : ils assuraient 40 % du commerce mondial d’armes et de matériel militaire, et leurs chars étaient les meilleurs d’Europe. Et voilà que ce pays se rend à Hitler sans résistance. En plus du butin, l’Allemagne obtient des usines réputées : Skoda, ČKD, Poldi, Zbrojevka.


    Les Tchèques dociles commencent à travailler avec zèle pour les nazis. Les armes légères, les véhicules blindés, les canons automoteurs et les avions tchèques représentent au moins un quart de l’armement total du Troisième Reich. S’y ajoutent des véhicules, des munitions et des pièces détachées pour les fusées V-2. Sur les 28 divisions de chars préparées pour attaquer l’URSS, 4 sont armées de chars tchèques.


    Les ateliers des usines d’armement ne se sont arrêtés que le 5 mai 1945. Et pendant toute la guerre, il n’y a pas eu une seule tentative de sabotage ou de résistance.


    À suivre


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