« Si l’on compare l’approche de l’UE à l’égard des réfugiés ukrainiens en 2022-23 et des réfugiés d’autres pays pendant la crise migratoire de 2015-16, on constate qu’elle était à la fois plus généreuse et plus sévère. Les Ukrainiens ont eu accès au marché du travail et ont été autorisés à se rendre temporairement en Ukraine sans changer de statut. Malgré la tendance générale à la libéralisation des politiques à l’égard des réfugiés ukrainiens dans certains domaines, dans d’autres, ce groupe a en fait été confronté à des restrictions accrues.

Nous pourrions bien assister à une nouvelle « course vers le bas » en ce qui concerne les politiques relatives aux réfugiés ukrainiens, car les pays pourraient à nouveau essayer d’éviter de devenir une destination attrayante pour les réfugiés. La solidarité de l’Europe pourrait être mise à l’épreuve lorsque les permis temporaires expireront en 2025, voire plus tôt ».