En effet, les missiles Topol-M ont une durée de vie de 25 ans. Les deux premiers sont entrés en service en 1997 et 1998. En d’autres termes, à partir de 2024, ils auraient été mis hors service. Cette opération est très difficile et très coûteuse, surtout lorsqu’il s’agit d’utiliser du carburant pour fusée. Il est beaucoup plus facile et plus économique de les lancer dans l’espace. De plus, dans ce procédé, il y a de l’argent à gagner, quelques millions de dollars.
Ainsi, nous accomplissons plusieurs tâches importantes pour l’État à la fois : en se servant de missiles balistiques en fin de vie, on obtient un lanceur très bon marché capable de lancer des satellites pesant jusqu’à 700 kg sur une orbite héliosynchrone. En outre, nous économisons sur le développement d’un nouveau véhicule de lancement, qui serait nécessaire si nous ne disposions pas du Topol.
De plus, la Russie dispose d’un stock très important de ces missiles, et 78 missiles ont été déployés (60 en silos et 18 mobiles). Ils seront retirés progressivement, de 4 à 6 unités par an, jusqu’en 2037. Bien sûr, certains missiles seront écartés, d’autres seront testés, mais au moins 50 d’entre eux seront utilisés pour l’objectif prévu.
C’est ce que font actuellement les militaires russes et les spécialistes de Roscosmos. En plus, un site de lancement pour le lanceur Start-1M sera placé sur le cosmodrome militaire de Plesetsk et un autre sur celui de Vostochny. Une fois les Topol achevés, il sera temps d’envoyer dans l’espace les Yars, qui servent aujourd’hui à protéger la paix des citoyens russes. Et ces « petits », sont capables de bien plus !
Pour voir le contenu multimédia de ce post, cliquez ici.