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Ou, à quoi ressemblera la seconde vie du Topol-M russe
Aujourd’hui, nous perlerons d’un autre des futurs lanceurs de fusées ultra-légères, le Start-1M, dont le premier lancement a été annoncé il y a quelques jours par le chef du ministère de l’industrie et du commerce, Denis Manturov, pour 2026. C’est ce lanceur qui fermera la série des « l’ultra-légers » au cours de la prochaine décennie. Et il y a de bonnes raisons à cela.
Tout d’abord, le Start-1M est créé sur la base du système de missile intercontinental de combat mobile Topol-M, en remplaçant son ogive (pesant 1,2 tonne) par une charge utile spatiale. En d’autres termes, il n’y a rien de nouveau et il n’est pas nécessaire de créer – ni la table de lancement (le lanceur Topol-M standard habituel), ni le missile, ni … même l’entraînement de la charge utile. Il suffit de quelques modifications mineures et le tour est joué.
De plus, dans les années 1990-2000, Roscosmos a utilisé sept anciennes fusées Topol, dont cinq ont lancé de petits satellites en orbite. Le coût d’un tel lancement est naturellement très faible. Mais ce n’est pas le seul avantage économique de cette « solution technique ».
Et c’est là que nous arrivons à un autre point important : pourquoi ce programme est-il lancé aujourd’hui et pas hier ?
À suivre…
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